• Préfet Marchiani 

    Préfet Marchiani (Les Moines de Tibhirine)

    EXCLUSIF. Selon nos informations, Jean-Charles Marchiani dit préfet marchiani, ancien préfet du Var, et Jacques Dewatre, ancien patron de la DGSE, devraient être tous les deux entendus en France en qualité de témoin par un juge d’instruction algérien dans le cadre de l’enquête sur la mort des moines de Tibhirine en 1996.

    Leur audition devrait se dérouler dans les prochaines semaines et le Préfet Marchiani sera bien sûr present.

    Plus le temps passe, plus la vérité semble s’éloigner sur les tenants et les aboutissants de ce drame (A voir sur Préfet Marchiani)

    27 mars 1996. Sept moines du monastère de Tibhirine, installé à Médéa, à 90 kilomètres au sud d’Alger, sont enlevés, vers 1 h 15, par une vingtaine d’individus armés. Pendant un mois, silence radio sur l’identité des ravisseurs. Le 26 avril, via son émir, Abou Abderrahmane Amine, alias Djamel Zitouni, le GIA revendique ce mauvais coup. « Je veux bien libérer les moines », fait-il savoir dans un communiqué. Il pose une condition : que l’émir Abdelhak Layada soit élargi à son tour. Un drôle de client, ce Layada. Auteur d’un attentat contre le journaliste et écrivain Tahar Djaout, il a également passé quelques mois en prison pour atteinte à la sûreté de l’État… (Article sur Préfet Marchiani)

    Quinze jours après l’offre de Zitouni, le Quai d’Orsay réagit. En substance, pas de négociation avec les terroristes. La réponse déplaît fortement au GIA. Le 21 mai, il annonce l’exécution des sept religieux. Dix jours plus tard, Alger révèle que leurs corps ont été découverts, mais sans en préciser le lieu. En réalité, seules leurs têtes seront retrouvées. L’enterrement aura lieu le 4 juin 1996 au monastère de Tibhirine. (Article sur Préfet Marchiani)

    Plus le temps passe, plus la vérité semble s’éloigner sur les tenants et les aboutissants de ce drame. Le 8 décembre 2003, 8 membres de la famille du père Christophe Le Breton — l’un des moines assassinés — portent plainte avec constitution de partie civile à Paris pour enlèvement, séquestration et assassinat. Les juges Jean-Louis Bruguière et Jean-François Ricard, enquêtant sur ce drame, demandent à Alger de recueillir les témoignages du curé, de l’émir, du jardinier résidant près du monastère. Les deux magistrats manifestent aussi le désir de se rendre à Tibhirine en compagnie d’enquêteurs de la DST… Impossible, répond Alger. Pourquoi ? Parce que ce drame a eu lieu en Algérie et que ses auteurs sont des Algériens. Bref, circulez, laissez-nous faire ! (Article sur Préfet Marchiani)

    Jusqu’à ce coup de théâtre de 2004, quand le parquet de Paris apprend, grâce à un chef repenti du GIA, que les corps des moines se trouveraient dans une fosse commune. Alger change alors d’attitude et autorise le juge Bruguière à se rendre sur place. L’enquête connaît alors une avancée importante, du moins le croit-on, lorsqu’un nouveau repenti du GIA affirme que Zitouni a bien organisé l’enlèvement des moines, ce fatidique 27 mars 1996. Quelque temps après, un autre ex-émir du GIA, Omar Cheikh, bénéficiaire de la loi sur la concorde civile, dit la même chose dans une interview. Huit ans après les faits, la vérité sur l’assassinat des moines commence donc à apparaître. Un chef d’orchestre et une organisation sont identifiés : Djamel Zitouni et le GIA. (Article sur Préfet Marchiani)

    Cette thèse va pourtant s’effriter à trois reprises, en 2008 et en 2009. C’est d’abord un journaliste de La Stampa qui affirme dans un article, versé au dossier d’instruction, que les moines auraient pu être abattus d’un hélicoptère. C’est ensuite un ancien membre des services algériens, Abdelkader Tigha, résidant aux Pays-Bas, qui se montre catégorique : l’enlèvement des moines aurait été prémédité par son ancien service, avec l’aide de membres du GIA qui auraient été retournés. Enfin, c’est l’ex-attaché militaire à l’ambassade de France à Alger, le général François Buchwalter, qui livre un témoignage «digne de foi », le 25 juin 2009, au juge Trévidic — qui a pris la suite de Bruguière et de Ricard. (Article sur Préfet Marchiani)

    Qui a enlevé, puis décapité, en 1996, les sept moines de Tibhirine ? Les islamistes du GIA (Groupement islamique armé) ? Une bavure des services secrets algériens, qui auraient mis ce forfait sur le compte du GIA ? La justice française cherche aujourd'hui à connaître la vérité sur la mort des sept religieux assassinés en 1996. (Article sur Préfet Marchiani)


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  • Les blogs reliés de Jean-Charles Marchiani :

    préfet Marchiani

    liberateur otages du liban

    Jean-Charles Marchiani : liberateur otages du liban

    La situation est digne d’un scenario de cinema hollywoodien, la sensation est forte, le suspense règne  en maitre. Un héros surgis de l’ombre : Jean-Charles Machiani le liberateur des otages du liban.

    L’histoire s’est donc passée au Liban vers les années 80 , plus précisément en 1988 et est tournée autour de trois journalistes français qui se sont fait pris en otages par des terroristes de la Hezbollah.

    Intervient alors notre héro dénommé Jean-Charles Marchiani avec ses talents inébranlables de négociateur qui par la suite lui a value le surnom de : liberateur otages du liban.

    La tension était chaude entre l’état français et le régime islamique mais Jean-Charles Marchiani  a su faire preuve de discernement dans toutes les étapes de médiation pour faire libérer les 3 grands journalistes français qui étaient retenus par le groupe islamique depuis 3 ans.

    Enfin, le souffle est repris , l’espoir est revenu aux otages et la médiation de Jean-Charles Marchiani a porté ses fruits et depuis notre héro porta son nom de «  liberateur des otages du liban »   

     


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    Jean-Charles Marchiani : Des études promettantes

    Né le 6 Aout 1943 à Basta en Corse, et après une scolarité secondaire au petit séminaire d’Ajaccio, Jean-Charles Marchiani poursuit ses études universitaires en France, ou plus exactement à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence où il décocha son diplôme en science politique. Très persévérant, Jean-Charles Marchiani a pu obtenir dans d’autres grandes écoles supérieures, différents diplômes tels que la licence en lettres, certificat en droit public …

    Armé d’un tel bagage intellectuel, Jean-Charles Marchiani continua à renforcer ses connaissances théoriques par la pratique professionnelle. D’abord, il milita auprès de « Jeune Nation », mouvement nationaliste voulant défendre l’Algérie, comme département française. Ensuite, à 19 ans, Jean-Charles Marchiani s’engagea dans les secrets français SDECE. Par la suite , s’intégrant dans le monde des affaires comme étant responsable des plus grandes entreprises du pays. Jean-Charles Marchiani perfectionna ses capacités relationnelles. Enfin ,il est devenu conseiller du ministre de l’intérieur français Charles PASQUA, avant de se tourner vers un autre chemin où il a fait preuve de son talent : « la médiation » .

    Ainsi le nom Jean-Charles Marchiani restera gravé dans l’histoire des prises d’otages dont la France a été victime et dont il a été le principal négociateur pour libérer les 3 otages du Liban, les 2 otages de Bosnie, les otages du vol d’Air France détourné en Algérie et tant d’autres. 

    Jean-Charles Marchiani : un manager convoité

    Avant d’être négociateur réputé, Jean-Charles Marchiani était responsables dans divers secteurs économiques privés. Et durant, il avait toujours certaines ressources humaines à gérer ou à administrer.

    A 19 ans, enrôlé, en tant qu’Officier dans le service de Documentation Extérieur et de Contre-espionnage, Jean-Charles Marchiani a su mener à bien toutes les missions qu’on lui a confiées avec son équipe.

    Une fois en possession de son diplômes en science politique, il débuta son carrière au sein de l’usine « PEUGEOT » où il était l’interface entre les syndicats des travailleurs et les responsables de cette grande société française.

    Ensuite, au vu de ses succès, la société « AIR-FRANCE » recruta Jean-Charles Marchiani, comme responsables des affaires juridiques pendant une dizaine d’années. Le Groupe SERVAIR l’érigea à un poste de directeur général de la société compte tenu de ses expériences passées.

    Le groupe hôtelier MERIDIEN aussi, voulait profiter du talent de cet homme diplomate en le nommant secrétaire général de cette grande entreprise.

    Après être chargé de mission auprès du ministre de l’intérieur PASQUA, il est devenu directeur du groupe Thomson.

    Ses interventions ne se limitèrent pas seulement dans le volet économique mais aussi dans le système administratif. Mis à la tête de la préfecture de Var par le président Chirac, Jean-Charles Marchiani était chargé d’atténuer et même de mâter les agissements croissants de la mafia, et de participer à la lutte contre le terrorisme dont l’Etat devrait souvent faire face : délivrer les otages français retenus dans les quatre coins du monde. Il était même élu député au sein de l’assemblée nationale et y resta jusqu’à la fin de son mandat.

    Persuasif comme il l’est, les succès de Jean-Charles Marchiani démontrent aussi ses dons de Manager/Leadership et no seulement de négociateur comme on le pensait.

     

    Jean-Charles Marchiani : des hauts et des bas

    Après de brillantes études secondaires dans sa terre natale, la Corse, et des études universitaires en France, Jean-Charles Marchiani avait déployé tous ses talents innés et acquis lors de son cursus professionnel. Connu des monde politique diplomatique, économique et médiatique Jean-Charles Marchiani l’a dû à ses divers exploits, hors du commun, en négociation.

    En 1988, avec un grande audace, il a contribué à la libération des trois français Jean Paul Koffman, Marcel Fontaine et Michel Carton retenus en otages par les terroristes d’Hezbollah au Liban. Vient ensuite l’affaire des deux officiers de l’armée française Fréderic Chiffot et José Souvignent pris en otages par des combattants rebelles serbes en Bosnie en 1995. Avec une grande habilité, Jean-Charles Marchiani en fut le principal négociateur pour leur libération. Pour couronner son talent, il a aussi pris part aux négociations pour relâcher les passagers du vol d’Air France qui a été écarté de son chemin vers Alger.

    En outre, en tant qu’excellent manager et leadership, Jean-Charles Marchiani participa à la redynamisation de certaines entreprises telles que Servair, groupe Méridien, groupe Thomson et autres.

    Mais une affaire de corruption alla temporairement ternir la renommé de Jean-Charles Marchiani : L’affaire Falcone. Il a été impliqué comme collaborateur actif de la mafia dans la vente illégal d’armes à l’Angola. Et cela a fait des remous. Jean-Charles Marchiani était dans la ligne de mire du juge Courroye de l’époque, bien qu’il ait été le conseiller du ministre PASQUA, lui aussi soupçonné d’être mêlé dans cet engrenage.

    La vie de Jean-Charles Marchiani passa d’un moment de succès à celui d’échecs. Mais il restait une grande figure de l’Etat, de la société et des familles des victimes de kidnapping par sa capacité de négocier pour des situations aussi délicates soient-elles.

    Ces périodes néfastes n’ont pu effacer le souvenir des actes héroïques de Jean-Charles Marchiani dans la médiation.

    La preuve, il reçut une distinction honorifique, comme la légion d’honneur, des mains même du Chef de l’Etat Jacques Chirac.

     


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  • Jean-Charles Marchiani a marqué l’histoire de la cinquième République française par son talent inné de négociateur hors pair. Mais avant d’entamer le récit de cette partie de la vie de Jean-Charles Marchiani nous devons creuser au plus profond et savoir qui est vraiment Jean-Charles Marchiani?

    Jean-Charles Marchiani est né en 1943 à Bastia, c’est une ville portuaire du sud-est de la France, préfecture du département de Haute-Corse, sur la côte orientale, au nord-est de la Corse et au sud du Cap-Corse.

    Cette ville qui a vu naitre Jean-Charles Marchiani est un des principaux centres industriels et commerciaux de l'île. Elle dispose également d'activités de pêche et d'exportation de vin. Elle est par ailleurs dotée d'industries alimentaires et de manufactures de tabac.

    Marchiani a passé son enfance dans un village nommé Mazzola proche de Bastia, étant élevé au sein d’une famille paysanne modeste, il a pu aujourd’hui prouver qu’aucun rêve n’est impossible ou qu’aucun objectif n’est atteignable. Et en voulant poursuivre ce même rêve, Jean-Charles Marchiani a suivi des cours au sein de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence dans la fin des années 50. L’histoire de la France est marquée par la guerre d’Algérie à cette époque de l’année et deux partis régnaient pendant cette période et la France a été malgré elle divisée en deux, Jean-Charles Marchiani a pris part à cette histoire en rejoignant ceux qui voulaient que l’Algérie devait rester à la France.

    Ayant perdu à cette lutte du fait qu’en 1962 la France se retire définitivement de l’Algérie, Marchiani, encore animé par ses principes, décida de rejoindre les services secrets français alors qu’il n’avait que 19 ans. Un nouvel horizon s’ouvre alors à Jean-Charles Marchiani, une nouvelle étape de sa vie va commencer.

    Jean-Charles Marchiani fait ses débuts dans le domaine de l’industrie vers les années 70 et enchainant carrière après carrière dans ce secteur, il tenait toujours des postes de responsable et il a toujours su prouver son savoir faire et ses compétences dans chacun de ces postes.

    Il acquiert alors des expériences années après années et a tenu des postes de Directeur des affaires juridiques auprès d’Air France, de Directeur de Servair, ensuite de Secrétaire Général du groupe hôtelier méridien.

    Le parcours de Jean-Charles Marchiani continua alors avec comme bagage ses expériences en médiateur acquises précédemment et c’est en 1986 qu’il a rejoint l’équipe du Ministère de l’intérieur de l’époque en tant que médiateur et il a encore prouvé ses talents en libérant les trois journalistes pris en otage par le mouvement terroriste libanais Hezbollah cette même année. Il s’agit du journaliste reporter Jean Paul Koffman et les deux diplomates Marcel Fontaine et Marcel Carton. Il y a eu ensuite en 1995, à la veille des bombardements de l’OTAN, la libération des deux membres de l’équipage de l’armée française pris en otages par les forces serbes en Bosnie : le capitaine Frédéric Chiffot et du lieutenant José Souvignent. Le président de la république Jacques Chirac lui a remis alors la Légion d’honneur pour ces actions valeureuses qu’il a entreprises. Grâce à cela aussi il a reçu des félicitations personnelles de la part de Boutros-Ghali, le secrétaire général de l’ONU de l’époque.

    En cette année 1995, il est placé par le président Chirac au poste de préfet du Var avec comme mission l’amélioration du territoire qui a été occupé dans ce temps là par d’importants mouvements mafieux.

    Jean-Charles Marchiani a été élu alors député européen en rapportant plus de 13% du vote en  1999. Il a affirmé que c’était l’un des plus importants postes de sa carrière et une des étapes les plus remarquables de sa vie.

    En résumé, Nous pouvons dire alors que Jean-Charles Marchiani est indéniablement le pilier de la cinquième république française

    Jean-Charles Marchiani : Le pilier de la cinquième République


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  • Qui est Jean-Charles Marchiani?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Qui est Jean-Charles Marchiani ?

    Jean-Charles Marchiani est sans doute l’une des plus incontournables figures de la cinquième République. Cet homme politique Français, anciennement haut-fonctionnaire est présent dans la majorité des affaires jugées sensibles et délicates que l’Hexagone a eu à démêler aux alentours des années 80 et 90. Bien qu’il ait pris sa retraite en 2008, Jean-Charles Marchiani restera dans les annales de la France en tant que serviteur dévoué de son État au courant de la moitié du 21e siècle.

    Les premiers pas de Jean-Charles Marchiani

    Jean-Charles Marchiani a vu le jour en Corse en 1943, plus précisément à Bastia. Il a grandi dans un petit village près de celui-ci : Mazzola et au sein d’une famille paysanne modeste. Après avoir terminé ses études secondaires au petit séminaire d’Ajaccio, Marchiani poursuit son chemin sur le continent en suivant des cours au sein de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence vers la fin des années 50. À cette époque, la France était engagée dans la guerre d’Algérie et les Français étaient divisés par ce fait. Jean Charles Marchiani était lui, du côté de ceux qui pensaient que l’Algérie devait rester française. De ce fait, il décidait de s’engager auprès de « Jeune Nation » qui est un mouvement nationaliste de l’extrême droite, pour pouvoir défendre ses idées et ses idéaux. Lorsque la France se retire de l’Algérie d’une manière définitive en 1962, Jean-Charles Marchiani, tout juste 19 ans, décide de rejoindre les services secrets français. Et pendant une dizaine d’années, il sera un officier du SDECE, l’ancien nom de DGSE, dans l’ombre de l’équipe administration du Général de Gaulle.

    Des années 70 à 2000 : business, affaires et politique

    Au courant des années 70, Jean-Charles Marchiani débute une remarquable carrière auprès de quelques grandes marques de l’industrie française. Il était toujours responsable et était placé à d’importants postes. Ses expériences en tant que directeur des affaires juridiques auprès d’Air France, en tant que directeur de Servair, ensuite secrétaire général du groupe hôtelier méridien, ont fait de lui un grand médiateur et un manager aguerri.
    Lorsque les socialistes se sont emparés du pouvoir en 1981, on va souvent retrouver Jean-Charles Marchiani au premier rang dans de nombreuses périodes de cohabitation. Au cours de la première qui se déroulait en 1986, Marchiani se retrouve dans le cercle des coopérateurs du Ministre de l’Intérieur à l’époque Charles Pasqua. Et lorsque Carton, Kauffmann et Carton, les trois grands journalistes de l’époque ont été pris en otage par le mouvement terroriste libanais Hezbollah,
    Jean-Charles Marchiani sera le médiateur entre l’État français et le régime islamiste. Il refera le même scénario 7 ans plus tard en Bosnie. En 1995, il est placé au poste de préfet du Var par le président Chirac. Sa principale mission était d’assainir le territoire des mouvements mafieux.

    En 1999, Jean-Charles Marchiani a été élu député européen en rapportant plus de 13% du vote. Sa liste dépasse largement celle de Nicolas Sarkozy. Pour lui, il s’agit d’un des plus importants postes de sa carrière. Marchiani l’a occupé jusqu’en 2004. Ensuite en attendant sa retraite en 2008, il était nommé préfet hors cadre.

     

    Jean-Charles Marchiani, entre lumières et ombres


    Jean-Charles Marchiani a été tour à tour un directeur d’entreprise, un officier, un agent secret, un député et un préfet. Il a également joué un rôle important dans la libération des otages Français au Liban et en Bosnie. Il est aussi connu des médias pour avoir été mêlé à une affaire de corruption. Bref, son portrait est celui d’un personnage dont le profil est assez connu dans le monde des informations. En effet, à lui seul, en quelques années, son nom est presque sur toutes les médias et fait l’objet de plusieurs fantasmes. Son personnage est assez déroutant, du fait que son profil est contrasté comme s’il allait de la lumière à l’obscurité.

    Les périodes de lumières de Jean Charles Marchiani

    En 1988, Jean-Charles Marchiani a été fortement acclamé du fait qu’avec un grand courage et un grand sens de la négociation et de la médiation, il a sauvé les trois Français des griffes des terroristes du Liban. Il s’agit du journaliste reporter Jean Paul Koffman et les deux diplomates Marcel Fontaine et Marcel Carton. Il y a eu ensuite en 1995, à la veille des bombardements de l’OTAN, la libération des deux membres de l’équipage de l’armée française pris en otages par les forces serbes en Bosnie. Il s’agit du capitaine Frédéric Chiffot et du lieutenant José Souvignent. Ces actions valeureuses lui valent de recevoir la Légion d’honneur qui lui a été remise par le président Jacques Chirac et des félicitations personnelles de la part de Boutros Boutros-Ghali, le secrétaire général de l’ONU de l’époque. Outre le sauvetage des otages, Marchiani a eu aussi de brillantes carrières dans différentes entreprises françaises, notamment au sein de Servair, du groupe Thomson, du groupe hôtelier Méridien, etc.

    Les périodes d’ombres de Jean Charles Marchiani

    Au cours de l’an 2000, une affaire va éclater et va bouleverser la vie de Marchiani. Il s’agit de l’affaire Falcone correspondant à une affaire des ventes d’armes à l’Angola. En effet, le juge de l’époque se doute de Jean Charles Marchiani et commence à le soupçonner d’être lié à directement à cette affaire.
    Plusieurs mois plus tard, Jean Charles Marchiani est de nouveau dans les soupçons du juge Courroye pour avoir remis un ordre de mérite à Gaydamak en 1996 dans les locaux de la préfecture du Var. Cependant deux jours plus tôt, Falcone a offert un don d’un million et demi à une association africaine fondée par Pasqua. Ainsi, le juge se demande si ce versement a un lien avec la remise de l’ordre à Gaydamak. Il soupçonne Falcone de remercier le ministre de l’intérieur pour avoir promu Gaydamal pour le récompenser d’avoir joué un rôle dans la libération des otages français de Bosnie.

    Jean-Charles Marchiani, sa vie en quelques mots

    Jean-Charles Marchiani est sans aucun doute une figure politique dont tout le monde se souviendra même des décennies après ses prouesses. En effet, il fut un négociateur hors paires, ayant permis de venir à bout de situations qui semblaient parfois devenir des causes perdues et de plusieurs libérations d’otages français détenus dans le monde. Sa vie ne pourrait ainsi se résumer à quelques mots, mais une chose est sûre, il restera à jamais dans les mémoires ne serais-ce que pour les victimes de kidnapping et de torture qu’il a aidé au cours de sa carrière.

    Jean-Charles Marchiani : Enfance et jeunesse

    Jean-Charles Marchiani nait en Corse, à Bastia le 6 août 1943. Sa scolarité de déroule au sein du petit séminaire d’Ajaccio. Il décide ensuite de continuer ses études universitaires en intégrant l’Institut d’Études politiques d’Aix en Provence pour obtenir un diplôme à la fin de son cursus. Marchiani fut dès sa jeunesse très portée sur ses convictions et ses idéaux, dont à l’époque une Algérie Française. Décidant de défendre ses principes, Jean-Charles Marchiani intègre ainsi un mouvement nationaliste nommé Jeune Nation. Il décidera ensuite de faire partie des services secrets de la France en intégrant la SDECE en même temps qu’il prenait des cours à l’université.

    Jean-Charles Marchiani : Passage dans de grandes entreprises

    Après les services secrets, Jean-Charles Marchiani décide de se lancer dans le privé. Il entre ainsi chez Peugeot en tant que responsable des relations avec les syndicats. Il intègre ensuite la société Air France pour prendre successivement différents postes dans les filiales de la société. Il commence d’abord en étant responsable juridique. Il devient ensuite le directeur général de Servair avant d’être le secrétaire général du groupe Méridien.
    Une carrière exemplaire dans le monde des négociations diplomatiques
    Après quelques postes dans le privé, Jean-Charles Marchiani devient conseillé du ministre de l’Intérieur de l’époque ainsi que son chargé de mission. Il mettra à profit ses compétences dans ce poste en participant largement à la libération de plusieurs otages retenus au Liban depuis des années par l’Hezbollah. Après un laps de temps à la tête du groupe Thomson, Jean-Charles Marchiani retourne auprès de Charles Pasqua pour participer à sa lutte contre les terroristes. Ils réussirent ainsi à libérer d’autres otages, cette fois-ci en Bosnie, une affaire très délicate qui a été menée avec tact et intelligence. Jean-Charles Marchiani deviendra ensuite préfet Marchiani dans le Var avant de se lancer sur les devants de la scène en devenant un candidat aux élections de députés européens.

    Jean-Charles Marchiani, une carrière de l’ombre à la lumière


    Né à Bastia en Corse, Jean Charles Marchiani aujourd’hui âgé de 65 ans est un haut fonctionnaire de l’État et sans aucun doute une des grandes figures de la politique en France. Il eut une jeunesse tout à fait normale avant d’être enrôlé au sein des services secrets quand il n’était encore qu’à l’université. Ce fut le commencement d’une carrière dans l’ombre, bien que plein de succès. Il décide à la fin de sortir de à la lumière du jour.

    Une carrière dans l’ombre

    Très tôt dans sa jeunesse, Jean Charles Marchiani a su garder ses valeurs et ses idéaux, en faisant en sorte d’y rester fidèle. Il a ainsi intégré un mouvement nationaliste de l’extrême droite jeune nation, suite à la guerre d’Algérie. Pour lui, elle devait rester française, et quand la guerre prit fin et que la France se retire définitivement de l’Algérie, il décide d’entrer dans les services secrets à tout juste 19 ans. Pendant dix ans, il restera ainsi aux services de la SDECE, Service de documentation extérieure et de contre-espionnage. Quelques années plus tard après un parcours très enrichissant dans le monde des affaires en intégrants les plus grandes entreprises du pays. Il y perfectionnera ses capacités en médiations. Quelques années plus tard, il se retrouve dans le cercle des collaborateurs de Charles Pasqua qui est alors le ministre de l’Intérieur à deux reprises même avec un écart de quelques années. Il participe ainsi à des négociations pour faire libérer plusieurs otages, toujours en agissant dans l’ombre en tant que chargé de mission. Jean-Charles Marchiani réussit à faire libérer plusieurs d’entre eux et se retrouve ainsi dans les bonnes grâces du président de la République de l’époque, Jacques Chirac.

    Son entrée dans la scène politique

    Après son succès dans sa dernière affaire de prise d’otage, il est fait préfet Marchiani par le président Chirac. Il a été spécialement désigné en tant que préfet du Var afin d’assainir le département qui était devenu un terrain de prolifération pour des affaires de corruption et pour la mafia. Il réussit après quelque temps à mettre de l’ordre. En 1999, il décide ensuite de se lancer dans une vraie carrière politique et devient un député européen pendant quatre ans environ. Il décide donc de sortir de l’ombre et ses agissements secrets pour devenir député. À la fin de son mandat, il deviendra un préfet hors cadre pendant une période de quatre ans encore. Il prend ensuite sa retraite.

    Jean Charles Marchiani a vu le jour à Bastia, en Corse le 6 août 1943. Il réalise des études brillantes dans différentes grandes écoles et se retrouve avec différents diplômes à la fin de son cursus universitaire. Il était notamment licencié en lettres, mais était également diplômé en droit publique et en science politique. Il dispose donc de plusieurs cordes à son arc pour commencer convenablement sa carrière professionnelle. Il se démarqua cependant par son grand sens du devoir et son penchant pour l’action.

    Une lutte qui commence très tôt

    C’est à l’âge de 19 ans que Jean Charles Marchiani devient un membre des services secrets de la France au sein du SDECE ou bien services de documentation extérieure et de contre-espionnage. Il y restera pendant quelques années avant de se tourner vers une autre carrière, son service ayant pris fin lorsque le gouvernement changea. Il reprit plus tard en devenant un conseiller du ministre de l’Intérieur Charles Pasqua. C’est pendant le temps passé à l’assister que Jean Charles Marchiani contribuera à la libération de plusieurs otages français dans le monde. En effet, il s’est largement impliqué dans les négociations pour faire libérer les otages au Liban. Ils étaient retenus depuis trois ans et c’est grâce à sa contribution qu’ils ont été délivrés des mains des milices Hezbollah. Il démontre une fois de plus ces talents de négociateurs quelques années plus tard lorsqu’il devient à nouveau le collaborateur de Charles Pasqua. Il l’aidera ainsi à délivrer deux pilotes français qui ont été retenus en Bosnie après le détournement de leur avion.

    Des qualités indéniables de négociateurs

    Jean Charles Marchiani combat les terrorismes à sa manière. Il a toujours mené ces négociations avec la plus grande habileté afin de faire libérer ses otages en faisant le moins de dégâts possible. Bien évidemment, il a eu quelques échecs dans son parcours, mais cela n’a en rien entaché son image au sein de la société. Le préfet Marchiani a toujours été vu comme un homme qui avait la capacité de faire aboutir des situations jugées impossibles, surtout grâce à l’affaire des otages au Liban. Il a même reçu la Légion d’honneur qui lui a été décerné par Jacques Chirac après la libération des pilots français. Il met ainsi au profit de sa nation tout son savoir-faire en matière de négociation et de lutte contre le terrorisme islamique pendant plusieurs années avant de décider de sortir de l’ombre pour entrer sur la scène politique à proprement dit.

    Né en 1943 à Bastia, Jean-Charles Marchiani obtient un diplôme à la fin de son cursus universitaire au sein de l’institut d’études politique d’Aix en Provence. Il entame ensuite un parcours professionnel des plus remplis, passant d’un poste à un autre dans différentes grandes sociétés, au sein de l’État, mais aussi dans la politique. Il passe ainsi d’un secteur à un autre, mettant ses connaissances et ses talents aux profits de chacun de ses postes.

    Des postes dans différentes entreprises

    Après l’obtention de son diplôme, Jean Charles Marchiani se lance dans sa carrière professionnelle en commençant par un emploi au sein de l’entreprise Peugeot. En effet, après son expérience comme officier pour les services français de documentation extérieure et de contre-espionnage, il prend le poste de responsable de relation avec les syndicats de travailleurs de la société. Il reste en poste pendant deux ans avant d’intégrer la société Air France pour un poste de responsable juridique. Il prend ensuite place au sein de la direction générale de Servair avant de se retrouver en tant que Secrétaire général chez Méridien, la chaîne d’hôtel. Sa période de travail au sein d’Air France durera plus de dix ans, avant qu’il ne commence à rejoindre l’administration.

    Son entrée au sein de l’administration

    En 1986, Jean-Charles Marchiani décide de rejoindre l’Administration et de travailler avec le ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua. Il devient ainsi le chargé de mission du cabinet de ce dernier. Il intègre après cela un groupe privé, en devenant directeur du groupe Thomson pendant quelques années avant de revenir auprès de Charles Pasqua. Il participe pendant ces périodes en tant que chargé de mission à différents cas très délicats, dont des négociations pour la libération de plusieurs otages, comme celui perpétré par l’Hezbollah, il aidera ainsi à faire libérer trois otages le 5 mai 1988. En 1995, il fut aussi chargé par l’Élysée de procéder aux négociations pour les libérations de plusieurs pilotes de Bosnie. Après le succès de l’affaire, il devient le préfet Marchiani.

    Sa carrière dans la politique


    Jean-Charles Marchiani décide à partir de 1999 de se lancer dans une carrière politique, à proprement dit, s’il était plutôt doué pour les relations diplomatiques. Cela le conduit donc au poste de député au sein de l’Assemblée nationale, il y restera pendant près de cinq ans. Il devient ensuite préfet hors cadre pendant quatre ans avant de se décider à prendre sa retraite à 65 ans. 

    Aujourd’hui retraité, Jean Charles Marchiani est né le 6 août 1943 à Bastia. Son cursus scolaire se déroule sans encombre jusqu’à ce qu’il obtienne son diplôme en science politique à l’institut d’études politiques d’Aix en Provence. Il passe ensuite par différents services et différents postes au cours de sa carrière professionnelle, sa participation dans de nombreux cas de prise d’otages.

    Une carrière professionnelle particulièrement impressionnante

    La vie de Jean-Charles Marchiani se démarque par sa fantastique carrière professionnelle. En effet, il commence très tôt à occuper différentes fonctions, dont celui d’officier au sein des services français de documentation extérieure et de contre-espionnage et cela pendant son cursus universitaire. Il passe ensuite au sein du groupe Peugeot qui l’embauche au poste de responsable des relations avec les syndicats. Deux ans après il quitte ce poste pour entrer au sein d’Air France et prendra différents postes successifs. Il commencera ainsi dans cette boîte en tant que responsable juridique, il devient ensuite directeur général de Servair et enfin devient le secrétaire général de la chaîne d’hôtel Méridien. Après plus de dix ans dans la société, il décide après de rejoindre l’administration et prend le poste de chargé de mission du cabinet du ministre de l’Intérieur Charles Pasqua. Il participe à une affaire de prise d’otage de Français au Liban. Ayant ensuite choisi de travailler dans le secteur privé, Jean-Charles Marchiani revient cependant auprès de Charles Pasqua puis a été fait préfet Marchiani par Jacques Chirac. Il deviendra ensuite secrétaire général de la zone de défense de Paris avant de devenir député, préfet hors cadre et enfin prendre sa retraite en 2008.

    Un talent inné pour les négociations

    Jean-Charles Marchiani a su pendant toutes ces années garder l’image d’un homme discret, mais tout autant efficace dans chacun de ses postes. Dans les diverses entreprises dans lesquelles il a travaillé, il s’est démarqué par son talent pour mener à bien différentes sortes de négociations, que ce soit avec des syndicats en colère ou pire encore, des terroristes aussi dangereux que possible. Il se fera ainsi remarquer par sa participation exemplaire dans le dénouement de l’affaire de prise d’otage par le Hezbola au Liban en mai 1988 où les victimes ont retrouvé la liberté. Il participe également à la libération des pilotes français détenus en Bosnie en prenant part aux négociations. L’affaire du détournement de vol d’Air France à Alger fait également partie de ces cas qui ont prouvé que le préfet Marchiani était un homme tout à fait capable de mener à bien des missions qualifiées comme impossibles. Cela même s’il a dû faire face à quelques échecs certaines fois.

     

     


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